En mars 2010, l'Orchestre des Champs Elysées et Philippe Herreweghe poursuivent leur exploration des champs malhériens. Plus légère sur le plan de son instrumentation, la Symphonie n4 est une partition décisive qui associe aux instruments, la voix d'une soprano (dans le dernier mouvement). L'approche de l'orchestre et du chef est d'autant plus convaincante qu'elle fait suite à leur précédente lecture des Knaben Wunderhorn, cycle de lieder qui détiennent aussi les clés de l'écriture symphonique de Gustav Mahler.